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De la mendicité à la maçonnerie

Lorsque SAFIRE prend en charge L. en 2006, L. était un enfant âgé de 11 ans, non scolarisé. Il traînait les rues jusqu’à des heures très tardives. Il se livrait même à la mendicité. Après un travail d’accompagnement qui dura 4 années, SAFIRE a pu développer avec L. un projet de vie afin de lui permettre de devenir plus autonome et responsable. L. a récemment intégré les métiers du bâtiment, il sait lire et écrire et se livre même à des passe-temps manuels tel que la confection de bijoux fantaisie ou la cordonnerie.

Pyromane à 11 ans, mécanicien responsable à 17 ans

En 2006, SAFIRE a eu une première rencontre avec P.. Celui-ci dormait dans la rue et ne rentrait qu’occasionnellement chez sa mère. Il se livrait à la mendicité, était impliqué dans toutes sortes de larcins et était même allé jusqu’à incendier une école alors qu’il n’avait que 11 ans. Les éducateurs de SAFIRE ont développé un programme de réhabilitation et de réinsertion en vu de le sortir de la rue et l’ont encouragé à reprendre le chemin de l’école. Grâce à un travail d’accompagnement de longue haleine et une bonne dose de patience, P. est un des success stories des enfants suivis par SAFIRE. P. a dernièrement intégré une formation MITB en vu de devenir mécanicien, et il est aujourd’hui capable de prendre sa vie en main.

Vers la réalisation d’un rêve d’enfant…

Âgée de 9 ans, V. fut prise en charge par les éducateurs de SAFIRE en 2002, sous l’égide du programme du ministère de Sécurité Sociale d’alors. L’enfant venait de quitter les bancs de l’école pour prendre soin de ses frères et sœurs. Après plusieurs années passées hors des structures scolaires et grâce au travail des éducateurs, V. retrouve le chemin de l’école en 2005. En 2009, après un parcours semé d’embûches V. souhaite intégrer une formation pour devenir coiffeuse (son souhait depuis toute jeune). Elle peut alors suivre sa vocation, tout en apportant une contribution financière dans son foyer. Avec du recul V. admet avoir été « une enfant difficile » mais que les années de travail avec SAFIRE lui ont permis d’apprendre à accepter les autres et de devenir une personne responsable. Elle déclare même « mo capav vive dans la société …auparavant je ne comprenais pas ce que faisaient les éducateurs de SAFIRE dans mon quartier, à présent je réalise que leur but était de faire en sorte qu’il y ait des jeunes responsables dans ma cité et je suis fière d’être l’une d’elle »

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